Pendant le temps des Fêtes, plusieurs personnes de mon entourage m’ont posé des questions relatives à l’activité physique, la nutrition et la santé en général. Parmi le lot d’échange, une discussion me poussa à réfléchir de manière approfondie. Cet échange portait sur l »intérêt d’augmenter la taxe sur la malbouffe afin de faciliter l’accès aux divers programmes de santé préventive ainsi qu’à abaisser le prix des aliments sains et essentiels en épicerie.
Suivre l’exemple de la cigarette
Depuis plusieurs années, les fumeurs paient une taxe supplémentaire à l’achat de cigarettes afin de contribuer à financer le système de santé qu’ils utiliseront davantage que les non-fumeurs en raison de leur problème de tabagisme. Pourquoi ne pas imiter cette initiative dans le cas des consommateurs de malbouffe? Nous savons depuis des lunes que la consommation régulière de malbouffe augmente les risques de devenir obèse et de souffrir de plusieurs problèmes de santé dont l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète de type 2 et le cancer, pour n’en nommer que quelques uns. N’est-il pas logique que les gens qui augmentent leurs risques d’engorger nos hôpitaux dans les prochaines années contribuent davantage financièrement?
Des aliments sains du Québec à prix réduits et des rabais gouvernementaux sur les services de santé préventive
Avec l’argent récoltée par l’entremise de cette surtaxe, le gouvernement pourrait donner des rabais aux gens qui souhaitent s’inscrire à une initiative en activité physique ou en nutrition. Le gouvernement pourrait également faciliter l’accès aux aliments sains en subventionnant davantage nos producteurs agricoles afin d’abaisser le prix des produits santés en provenance du Québec. Les gens ne pourraient donc plus affirmer que manger santé revient plus cher que d’engraisser les coffres des vendeurs de cochonneries en consommant de la malbouffe.
Qu’en pensez-vous?